Mamie une histoire quand t'était jeune !
Il y a
quelques temps un de mes petits enfants !
Que je ne dénoncerais pas même si tu insistes
Et montez sur mes genoux et m’a gentiment suppliez
-Mamie raconte moi une histoire de quand t’étais jeune ?
Ben ça alors ! y’a cor de nous jour des p’tits qui s’intéressent au temps ou j’étais bien foutue, mais bien persuadée du contraire à l’époque. Ce n’est qu’en retombant sur des photos de s’temps là que je me dis que j’aurais quand même du m’aimer un peu parce que franchement je reprendrais bien la tête et le corps que j’avais, car sans êtes un top model …avec du recul ! Je me plaisais bien. J’étais mal dans mes godasses…j’avais pas d’ basket à l’époque ,donc je peu donc pas dire que j’étais mal dans mes baskets comme les jeunes de maintenant, faut causer avec son époque !Pas vrai ?
Donc v’là le môme qui me demande une histoire de ma vie à moi ! Et j’en suis resté coi !
Pas quoi interrogatif?, non COIT …C .O. I.T de la langue française qui veut dire –resté bouche bée d’étonnement !
A une époque ou il y a la télé, l’ordinateur, les consoles de jeux tout genre et tout format les DVD de tout poils. Un enfant montait sur mes genoux et s’intéressais à mes jeunes années.
Heureusement que j’étais assise !
Heureusement que je ne suis pas cardiaque…je l’aurais su instantanément.
J’ai donc cherché dans ma mémoire…elle est tant encombrée par les souvenirs qu’il a vraiment fallu chercher… Et pan d’un coup j’ai trouvé !
J’avais 16 ans, Je venais d’être embauchée comme femme de chambre, Ah oui avant j’étais bonne à tout faire, là j’étais femme de chambre, mine de rien ça fait un pas dans l’échelle sociale, même si j’ai jamais grimpée bien haut sur cette échelle ! Normal j’ai jamais été très sportive ! Et il y avait avec moi la cuisinière Andrée. Une célibataire endurci de 20 ans mon aînée fidèle au poste, bonne camarade.
Donc je me trouve parachuté dans une jolie Abbaye ou vivais Monsieur le Maire, mon patron ! et ses deux fils avec leurs famille habitant à la suite toujours dans cette Abbaye. Que je précise c’est important je ne connaissais pas encore ses fils…Monsieur Patrice notamment.
Cela faisais à peu prés une bonne semaine que j’étais au service de Monsieur, or chaque matin le laitier traversait l’abbaye en passant par le cloitre et traversait couloir et cuisine, son approche s’annonçait grâce aux pots de laits vide en ferraille qui s’entrechoquaient à chacun de ses pas, les vaches on des cloches, le laitier lui à ses pots.
Andrée avait fait du feu dans la salle ou nous faisions de la couture l’après midi, Ce feu avait du mal à prendre et elle avait du ouvrir les fenêtres pour que la fumée s’evacue.
Cette fumée était si dense, qu’en entendant les pots annonçant l’arrivée du laitier, j’ai trouvé rigolo de lui faire une bonne blague, j’ai foncée à sa rencontre en prenant un air affolée en criant...hurlant !
-Au Feu ! Au feu ! Au feu !
Et vlan je me trouve nez à nez avec le laitier que mon affolement laissais de marbre, il avait un visage impassible qui voulait dire
– M’en fout! tout peu bruler c’est pas mon problème je crèche pas ici !
J’étais déçu qu’il soit prés à laisser l’abbaye bruler ! ma blague tombait à l'eau !
Mais un deuxième personnage caché par le laitier, démarra au quart de tour !
Il me cria –l’extincteur ? Ou est l’extincteur ?
Son affolement faisait plaisir à voir ! Bien dommage que ce n’étais pas le laitier !
Je me demandais quel poisson j’avais pris dans mes filets tout en lui indiquant du doigt l’endroit où il trouverait à coup sur l’extincteur qu’il voulait serrer dans ses bras…dans la chaufferie !
Andrée affolée par ma blague essaya de le dissuader mais en vain d’aller chercher l’extincteur
Mais lui n’écoutant que son courage fonça dans la fumée chercher à tâtons la porte de la chaufferie, ma camarade avant de ce lancer à sa poursuite, le visage défait m’annonça une fâcheuse nouvelle !
-C’est Monsieur Patrice ! le fils de Monsieur !
Ah là ! alors je n’en menais pas large du tout ! N’écoutant que mon courage qui étais au plus bas je l’avoue, Je fonçais me réfugier dans les toilettes, et n’en sorti que sur invitation de ma camarade m’assurant que monsieur Patrice était parti ! Ouf !
Mais je continuais de me faire beaucoup de bile ! Le soir même Monsieur Patrice et sa famille était invité chez mon patron ! Et j'allais les servir à table !
C’est donc avec une appréhension bien légitime que je redoutais de me retrouver face à lui.Quand je dit appréhension je suis loin de la vérité j'étais en panique totale !
J’allais drôlement me faire engueuler c’est sur ! Ah jolie l’arrivée dans un nouveau boulot !
Un peu avant le repas je tombais dramatiquement face à monsieur Patrice qui à ma grande surprise et profond soulagement me dit en souriant
-Au feu ! Au feu ! Pas mal Pas mal !
C’est dingue ! J’avais affaire à un connaisseur en connerie ! Et il avait bien aimé la subtilité de ma blague, inutile de dire qu’à cet instant là Monsieur Patrice avait toute ma sympathie et montais en moi une flambée de reconnaissance d’être un aussi bon joueur.
Je ne suis pas sur que mon histoire est charmée ma descendance ! De plus mon rôle dans mon histoire n’étais pas glorieuse somme toute, mais mes petits enfants sont polis
-C’est tout ton histoire Mamie ?
-Oui c’est tout !
-Bon alors je vais aller jouer
Et l’enfant est reparti sur sa console bien plus motivante qu’une histoire car je ne suis pas sur qu’il est bien tout compris. Je ne suis pas sur non plus qu’il renouvelle sa demande un jour, les histoires des vieux quand ils étaient jeunes ce n’est pas vraiment intéressant finalement n’est ce pas ?
Que je ne dénoncerais pas même si tu insistes
Et montez sur mes genoux et m’a gentiment suppliez
-Mamie raconte moi une histoire de quand t’étais jeune ?
Ben ça alors ! y’a cor de nous jour des p’tits qui s’intéressent au temps ou j’étais bien foutue, mais bien persuadée du contraire à l’époque. Ce n’est qu’en retombant sur des photos de s’temps là que je me dis que j’aurais quand même du m’aimer un peu parce que franchement je reprendrais bien la tête et le corps que j’avais, car sans êtes un top model …avec du recul ! Je me plaisais bien. J’étais mal dans mes godasses…j’avais pas d’ basket à l’époque ,donc je peu donc pas dire que j’étais mal dans mes baskets comme les jeunes de maintenant, faut causer avec son époque !Pas vrai ?
Donc v’là le môme qui me demande une histoire de ma vie à moi ! Et j’en suis resté coi !
Pas quoi interrogatif?, non COIT …C .O. I.T de la langue française qui veut dire –resté bouche bée d’étonnement !
A une époque ou il y a la télé, l’ordinateur, les consoles de jeux tout genre et tout format les DVD de tout poils. Un enfant montait sur mes genoux et s’intéressais à mes jeunes années.
Heureusement que j’étais assise !
Heureusement que je ne suis pas cardiaque…je l’aurais su instantanément.
J’ai donc cherché dans ma mémoire…elle est tant encombrée par les souvenirs qu’il a vraiment fallu chercher… Et pan d’un coup j’ai trouvé !
J’avais 16 ans, Je venais d’être embauchée comme femme de chambre, Ah oui avant j’étais bonne à tout faire, là j’étais femme de chambre, mine de rien ça fait un pas dans l’échelle sociale, même si j’ai jamais grimpée bien haut sur cette échelle ! Normal j’ai jamais été très sportive ! Et il y avait avec moi la cuisinière Andrée. Une célibataire endurci de 20 ans mon aînée fidèle au poste, bonne camarade.
Donc je me trouve parachuté dans une jolie Abbaye ou vivais Monsieur le Maire, mon patron ! et ses deux fils avec leurs famille habitant à la suite toujours dans cette Abbaye. Que je précise c’est important je ne connaissais pas encore ses fils…Monsieur Patrice notamment.
Cela faisais à peu prés une bonne semaine que j’étais au service de Monsieur, or chaque matin le laitier traversait l’abbaye en passant par le cloitre et traversait couloir et cuisine, son approche s’annonçait grâce aux pots de laits vide en ferraille qui s’entrechoquaient à chacun de ses pas, les vaches on des cloches, le laitier lui à ses pots.
Andrée avait fait du feu dans la salle ou nous faisions de la couture l’après midi, Ce feu avait du mal à prendre et elle avait du ouvrir les fenêtres pour que la fumée s’evacue.
Cette fumée était si dense, qu’en entendant les pots annonçant l’arrivée du laitier, j’ai trouvé rigolo de lui faire une bonne blague, j’ai foncée à sa rencontre en prenant un air affolée en criant...hurlant !
-Au Feu ! Au feu ! Au feu !
Et vlan je me trouve nez à nez avec le laitier que mon affolement laissais de marbre, il avait un visage impassible qui voulait dire
– M’en fout! tout peu bruler c’est pas mon problème je crèche pas ici !
J’étais déçu qu’il soit prés à laisser l’abbaye bruler ! ma blague tombait à l'eau !
Mais un deuxième personnage caché par le laitier, démarra au quart de tour !
Il me cria –l’extincteur ? Ou est l’extincteur ?
Son affolement faisait plaisir à voir ! Bien dommage que ce n’étais pas le laitier !
Je me demandais quel poisson j’avais pris dans mes filets tout en lui indiquant du doigt l’endroit où il trouverait à coup sur l’extincteur qu’il voulait serrer dans ses bras…dans la chaufferie !
Andrée affolée par ma blague essaya de le dissuader mais en vain d’aller chercher l’extincteur
Mais lui n’écoutant que son courage fonça dans la fumée chercher à tâtons la porte de la chaufferie, ma camarade avant de ce lancer à sa poursuite, le visage défait m’annonça une fâcheuse nouvelle !
-C’est Monsieur Patrice ! le fils de Monsieur !
Ah là ! alors je n’en menais pas large du tout ! N’écoutant que mon courage qui étais au plus bas je l’avoue, Je fonçais me réfugier dans les toilettes, et n’en sorti que sur invitation de ma camarade m’assurant que monsieur Patrice était parti ! Ouf !
Mais je continuais de me faire beaucoup de bile ! Le soir même Monsieur Patrice et sa famille était invité chez mon patron ! Et j'allais les servir à table !
C’est donc avec une appréhension bien légitime que je redoutais de me retrouver face à lui.Quand je dit appréhension je suis loin de la vérité j'étais en panique totale !
J’allais drôlement me faire engueuler c’est sur ! Ah jolie l’arrivée dans un nouveau boulot !
Un peu avant le repas je tombais dramatiquement face à monsieur Patrice qui à ma grande surprise et profond soulagement me dit en souriant
-Au feu ! Au feu ! Pas mal Pas mal !
C’est dingue ! J’avais affaire à un connaisseur en connerie ! Et il avait bien aimé la subtilité de ma blague, inutile de dire qu’à cet instant là Monsieur Patrice avait toute ma sympathie et montais en moi une flambée de reconnaissance d’être un aussi bon joueur.
Je ne suis pas sur que mon histoire est charmée ma descendance ! De plus mon rôle dans mon histoire n’étais pas glorieuse somme toute, mais mes petits enfants sont polis
-C’est tout ton histoire Mamie ?
-Oui c’est tout !
-Bon alors je vais aller jouer
Et l’enfant est reparti sur sa console bien plus motivante qu’une histoire car je ne suis pas sur qu’il est bien tout compris. Je ne suis pas sur non plus qu’il renouvelle sa demande un jour, les histoires des vieux quand ils étaient jeunes ce n’est pas vraiment intéressant finalement n’est ce pas ?
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